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AQUAPLANING

by Gu's Musics

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1.
A Spare Moment L'invitation à re- Plonger...Dans un Monochrome bleu... Sorte D'océan d'emmerdes... Perdition garantie... Des affiches qui ne sont Pas seulement de belles... C'est tellement géomé- Trique... Et rempli d' Entrées impossibles - au- Tant de pièges et de Ruptures... Choisir c'est Des fois mourir un peu... Beaucoup - je suis tenu Par les doses... Le secours Me fait gerber... Ce qui Compte vraiment ici - Entre ses murailles si Brillantes de modernité - C'est bien de créer - Envers et contre... Yan Kouton
2.
I Do Not Own 04:06
I Do Not Own Est-ce la vision le simple fait la simple idée - de ne rien posséder de ne rien trans- mettre - à part va savoir des injures - en prose gravées - des coups de langue amoureux - et peut-être même aurais-je su - découvert quelque chose - cédant une fois encore une fois de trop - cédant toujours - me jetant sur comme sur la chair mort de faim - mort d’envies - mort une fois pour toute - à plein régime la vitesse que j’ aimais tant - et me voilà dépossédé ruiné - sur le bas côté - accidenté renversé - à devoir compter les plaies - me rassembler éclat fraction division - à bouffer mes entames - ou la furie barbare - ce premier morceau de quelque chose - ce premier morceau de toi que je mange - Yan Kouton
3.
Escape From 03:47
Escape From... Au lieu d’offrande, ces chagrins, cette forme de malédiction, qui semble avoir pris place, comme pour s’étourdir de ma fin. A l’usage des intimes, leurs mains d’ exil et violence pour tendresse. Le seul avantage : avoir tué le rêve et ses déclinaisons impossibles. La seule conséquence : mises en garde du corps, à jamais l’ennemi. Et puis aussi ce talent de savoir se retirer quand il le faut. De ce moment reconnaître la lumière singulière, tombante, faisant vibrer les murs, la tour et les pièces, d’une sorte d’amour infini. Celui que l’on partage en sachant qu’il est de l’autre côté. Ce versant triste mais presque parfait. C’est là ce qui contraint... Yan Kouton
4.
Il y a une femme : Qui vit dans le miroir : D’images infinies De cette mémoire Qui vit dans le calcul De consonnes Étranges De voyelles Étrangères De cette inutile histoire Elle vit dans la mise en abyme Des nuits absentes Diminuée en fragments Du néant, Du vide De l’existence coupée, Résumée de doutes D’apparences De chagrins De la vie dans le miroir Brisé ; Habité par la présence D’une femme Recoupée par l’image De son miroir De feuilles Géantes. Márcia Marques - Rambourg
5.
Je t’ai aimé Je t’ai aimé Comme le palimpseste aime le nu Chargé de pensées revisitées Fatigué d’empreintes temporelles Comme la feuille mouillée Emplie de larmes corporelles Intenables ! Fatiguées du texte, de la terre Mortifiées par une plume erronée Je t’ai aimé Comme la pluie aime le vide Comme l’amant au hasard Aime la toile ensoleillée Je t’ai aimé Comme on aime lorsqu’on aime Comme on aime lorsqu’on ment Comme on aime lorsqu’on meurt Comme on meurt lorsqu’on pleure Je t’ai aimé Comme on aime le fou Lorsqu’on devient fou Comme on aurait aimé Aimer Son prochain Comme la faim aime le pain Comme la douleur aime le pardon Comme l’abandon aime la mort Comme la peau aime le corps Et le corps, le sort D’aimer Je t’ai aimé Comme je t’ai aimé. Márcia Marques - Rambourg
6.
Comings And Goings On a ça en horreur… De comprendre…Com- Me un péril qui veut Ma peau – des lettres Vives à l’arrache – un Profil d’utilisateur… En cours d’intoxica- Tion… Branché direct Sur les pensées – un Mal étrange…Dévasta- Teur – dissimulé sauf A la nuit…Baignant Dans une eau froide – Totalement raide… Immobile alors que les Correspondances dé- Filent… Comme des Icônes pilotées par Un doigt… Une once De périr jamais…Tendue Sur un support - dont On se fout…Eperdu- Ment – puisqu’il ne Fait que passer… Yan Kouton
7.
Jusqu’où irez-vous ? Sur l’écran lucide défile la sanction La sentence au fer rouge En boucle elle processionne Déroule son châtiment La rançon de la vie La coupe sombre Une boucle flanquée d’un anneau d’acier De guerre lasse un canon tonne Et renverse la chinoise Les frêles épaves Taches brunes Des brûlures de cigarettes Résidus obscènes de l’interdit Sur les peaux Sur les murs Nous sommes le sang de la nuit Le lit des astres Des corps à l’acide Nous portons les heures qui s’écroulent Et repoussons l’aube Comme des redresseurs de tôles Des tôles tragiques Assombris par les échos lointains D’une métropole diaphane Jusqu’où irons-nous ? A l'horizon flatliner D’un écran plat D’un arrêt cardiaque Laissant les débris Des flash-back La musique sournoise de la vie Défile et se diffuse sur les parallèles Dans les rues verticales L’écho brisé d’une comptine amère Le refrain vicieux au parfum de métal Comme une poussière crasseuse Brasser la fureur Mener la guérilla Pour que la boucle de sang N’étrangle que le large Quand l’aube écarte Les cloisons qui enfermaient Toute la force brute d’une phrase écarlate Yan Kouton
8.
Silence 07:37
Comme l’on couche Son ivresse, après L’avoir tant aimée. Qu’elle s’afflige de Son déclin, au profit D’un visage plein De larmes... De Larmes aux Croisements des Tristesses... Puis Des plaisirs. Mon amour... Visage Entre tes cuisses. Je Disparais dans les plis, Les replis infinis de ta Blessure, que je mange. Je passe et repasse dessus Ma langue en pansement Folle d’ivresse de ces Flux et reflux. Cette Ivresse d’une autre Nature... D’une Douceur sans mesure. Des heures ainsi à te Soigner là... De ma Langue de chat. Pour Ma... Tu es silencieuse Mais... Je le sais, je le Vois. Tu voyages. Et Je Pleure sur tes Cicatrices inondées. Ton corps en convulsions Lentes... Combustion de Tes fibres... Où je devais partir Par le prochain. Il Me revint à l’esprit Dès l’arrivée à desti- Nation, que ton corps. Ton corps, sauf un mot Pour dire ses détresses Délicieuses et grisantes. Ton corps, de mes Plaies inoccupées, a Fait cette offensive, Ce drame enflammé Sur nos peaux. Dont Je ne peux me passer, Et qui revient à Vivre. Déchirant comme Pour bercer les Heures de ces Fatigues. Langoureuses Construites peu à peu. Par des mots susurrés, Signes apposés. Le roulis Des corps et des vies, En frondaisons qui se Déploient à la lumière. Figure-toi, dis-je au Clair, que je vais Survivre à toutes mes Absences, qui s’écoulent Dans l’imprudence De tes sources. Des Routes de la soie, que J’emprunte sans hâte, Et d’obtenir cette Impression d’existence, Déliée, suspendue... Où chaque seconde Est la morsure d’une Eternité. Interjections Jetées entre deux Souffles, et de mots En fusion sur nos Visages... Qui se Frôlent en syntaxe Interdite. J’écoute, j’enterre Ces termes indécents Qui s’érigent incertains Intenses et vains. Comme des retards A convaincre... A Prononcer d’une voix Si faible encore. Mais ce Décor douloureux qui Est le mien... L’exact Portrait au couteau. Mon ange tu veilles Je le sais. Sur mes Errements involontaires. Ce portrait que je perds Je sais que tu le gardes Entre tes mains. J’écoute, j’enterre Doucement mes Années d’injures A ce corps. Que tu reçois aujourd’hui Comme le tien. A part entendre en Mon for, ton cœur Battre à se rompre, A part recueillir en Signes de chair tes larmes, dans la brise D’une fenêtre ouverte, Et l’étrange voix Intérieure, inconnue Jusqu’alors, me faire Décrocher... Je meurs A cet instant d’ombres Bleues. De ton odeur, D’enlacements défunts. Mais d’offrandes et D’envies, doucement Revenues des morts. Cette rumeur de la Ville, sa mémoire Tinte encore comme un Glas dans mon esprit, Mais tes pardons déposés Sur ma peau, l’immensité De ta vague emporte Cette pensée obscène Au profit d’autres vices, Délivrances et ferveurs... Car cette femme C’est toi. Le visage recouvert De soie noire. Je m’ Effondre dans ton Etre. Dans ce dédale Et ce corps. Et ton Antre, et les ombres Et les peurs pulvérisées En moi. Convoyeur De morts qui s’éteint Là, parmi mes restes, S’enfonçant dans la Profondeur, son éclat Transparent... Te voilà Si belle... M’enlaçant De tes bras, de ce Tumulte cardiaque, M’invitant dans cet Edifice sacré, les yeux Grands ouverts, puis Fermés doucement. M’invitant dans ton Lieu, toutes les villes Par lesquelles je passais... Sont en toi. Toutes les Raisons de détruire mes Sentiers sont anéanties. Pour toi ton jardin Tes ruisseaux. Tes Mains pleines encore De larmes nocturnes. Comme l’on se guérit, Mon âme, des signes Et des actes en croix Yan Kouton
9.
Ecstatic Cet amour propre n’existe pas - cet amour n’est pas fine bouche - cette vision qui refait le monde - comme elle semble s’éroder et nous emporter - tour à tour - il ne s’agit pas de lamentations mais d’apparitions précieuses … Toi dans une pièce qui t’évertues - et t’imposes par l’ omission - la main doucement plongée dans tes cheveux je garde pour moi le fond de l’attirance – pour ne pas t’effrayer et te garder là – sans que tu t’échappes … Yan Kouton

about

Ce qu’il y a d’
intangible dans
ces menaces, le
cours foudroyant
d’un reflet, c’est le
symptôme immé-
diatement refoulé.
Le gros du désastre
ne tenant plus sur
mes jambes...De tes
manières délicates qui
me sauvent un instant,
d’une bordée virulente,
d’un élan définitif.
Dieu que cette chose
m’anime et me tue.
Dieu qu’elle me porte
et me bousille. Pour
ne parler que de la
forme extérieure...
Pour n’en jeter au final
qu’une poignée à
son visage écumant.
Dans la confusion d’
un incendie intérieur.
Mal accompagné, c’est
la règle de ces douceurs
chimiques, lentement
avalées. Pour ensuite
accélérer en aquaplaning.
Et se réveiller, comment
dire, comme une moitié.
L’autre me parlant
d’un sommet, que je
désespère d’atteindre.

Yan Kouton

credits

released November 11, 2014

Textes
Yan Kouton
A Spare Moment/I Do Not Own/Escape From/Comings And Goings/Jusqu'où Irez-Vous?/

Musiques & Voix
Gu's Musics

Guitares, basse, clavier, programmation
Gu's Musics

Enregistrement et mixage "à la maison", de décembre 2013 à septembre 2014
Gu's Musics

Artwork
Stéphane Merveille

A toi.

license

all rights reserved

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about

Gu's Musics Tours, France

Activiste depuis quelques décades, d’abord au sein de groupes ayant flirté avec l’excellence indie puis en solitaire,
Il distille avec maîtrise et modestie des chansons et des compositions qui hantent pour longtemps tous ceux qui les ont rencontrées.
Sur ces perles brûlantes se penchent à présent de grands noms du rock indé comme Christian Quermalet, mixage/production du nouvel album Happening.
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